Empire Of Light




 
Réalisateur :
  Sam MENDES
Acteurs :
  Olivia Colman, Micheal Ward, Tom Brooke, ...
     
Genre :
  Romance, Drame
Durée :
  1 h 59
Date de sortie :
  01/03/2023
Titre original :
  Empire Of Light
   
Note "critique" :
  1,00
 Classement 2023
  39 /128

Résumé :
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Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe...
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Xavier
@ @

.O.
02/02/2023
American Beauty m'a littéralement embarqué en 1999 et depuis Sam Mendes à la carte immunité avec moi : je n'ai pas du louper beaucoup de ses longs métrages au cinéma mais je dois bien avouer que je n'ai jamais retrouvé cette sensation ressentie devant l'écran alors que j'atteignais tout juste ma majorité !

Empire Of the Light ne dérogera pas à la règle : si le film n'est pas mauvais, j'ai davantage été impressionné par les moments ou le réalisateur filmait le cinéma que par les dialogues entre des personnages très typés années 80. De fait l'histoire se passe en 1980-1981 et l'Angleterre de ces années là ne fait vraiment pas rêver... après le Ku Klux Klan, ce sont les skinheads qui font régner la peur sur ceux qui ne leur ressemblent pas.

Au milieu de cette ville qui ne semble reconnaître qu'un idéal, le cinéma fait figure de valeur refuge, en tout cas pour la gérante, le projectionniste et les petites mains qui assurent la caisse, l'entrée en salle et le nettoyage des lieux. Si la configuration des lieux montre que l'endroit est en perte de vitesse, il garde son côté magique et protecteur pour ceux qui s'y trouvent.

La rencontre entre deux personnages torturés l'une par ses démons intérieurs, l'autre par une société qui l'opprime ne peut donner qu'une belle histoire que Mendes met en image. Malheureusement tout cela est réalisé de manière très lisse et manque, à mes yeux, de vie. On se croirait dans un film ? Oui, c'est exactement cela et si certaines scènes profitent de ce partie pris, l'histoire s'en retrouve vite limitée et les émotions trop cadrées.

Rien de honteux, loin de là, mais "Empire of light" ressemble au devoir d'un élève qui a parfaitement appris sa leçon mais qui a raté le moment du cours où on lui expliquait que dans une dissertation il faut un peu se mouiller et donner un peu de vie à ce qu'on écrit. Bref, un film honnête mais American Beauty peut dormir sur ses bobines, il n'est pas prêt de perdre sa place en haut de la filmographie de Mister Mendes.
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Première :
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A l’inverse du Chazelle de Babylon, qui, à partir d’une réflexion sur la dimension morbide du cinéma, a tiré une œuvre électrisante, Mendes veut nous dire que le cinéma peut nous réconcilier avec la vie, mais le fait dans une forme muséale et endormie.
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